En comparaison avec la plupart des autres ports tels que Hambourg-Le Havre, le port belge d'Anvers a gardé le cap pendant l'année de crise 2020 et affiche de plus un record en termes de débit de conteneurs.
Grâce aux investissements dans des projets pilotes dans les domaines de la transition énergétique, de la numérisation et de la mobilité, des bases solides ont été posées pour un avenir durable.
"L'union fait la force" : cette devise s'applique également aux deux ports belges de la mer du Nord, Anvers et Zeebrugge, qui ont annoncé en février 2021 qu'ils allaient fusionner et opérer sous le nom de "Port of Anvers-Bruges".
Avec un débit de conteneurs combiné d'un peu moins de 14 millions d'EVP, le double port se rapproche de très près du leader du marché européen, Rotterdam (2019 : 14,8 millions d'EVP).
Ainsi naît l'un des plus grands ports de marchandises d'Europe et le plus grand site de transbordement de voitures du continent. Par ailleurs, plus de 15 % du volume total de transbordement de gaz passe déjà actuellement par les deux ports.
Les deux ports, distants de 85 km, se complètent bien : Anvers est fort dans la manutention des conteneurs, des marchandises et des produits chimiques, tandis que Zeebrugge est historiquement un leader dans le trafic Ro/Ro, la manutention des véhicules et, plus récemment, le GNL. Une coopération plus étroite devrait renforcer les parts de marché des deux ports.
LEO assurera une meilleure desserte entre l'Autriche et le port d'Anvers : le Leo-Shuttle de la Mediterranean Shipping Company (MSC) effectuera deux allers-retours par semaine entre Anvers et Vienne Sud à partir de début avril 2021. La deuxième compagnie mondiale de transport par conteneurs exploitera à l'avenir la nouvelle liaison directe en collaboration avec la compagnie belge de fret ferroviaire Lineas. La capacité d‘entreposage est de 92 EVP.
MSC renforce ainsi son réseau intermodal et achemine davantage de marchandises via des modes de transport respectueux de l'environnement.
